Lundi 15 mars, notre Union de Quartier a participé à une réunion sur le réaménagement de la rue Aimon de Chissé. Elle fait suite à un premier projet débuté en 2019 puis gelé début 2020 car il ne prenait pas vraiment en compte les usages liés à l’école Paul Bert qui compte 401 élèves (voir Gazettes de février 2020 et septembre 2020).

 

Le concept de « Rues aux enfants » aux abords des écoles évoqué pendant les élections municipales nous laissait entrevoir une révision ambitieuse du projet pour la sécurité et la tranquillité des enfants et des accompagnateurs, ainsi que pour l’apaisement de la circulation motorisée.

 

La réunion, organisée par Amélie Audibert, directrice du secteur 2, s’est tenue en présence d’Alan Confesson (Maire Adjoint du secteur 2), de Claire Mercandalli (directrice du groupe scolaire Paul Bert), de techniciens de la ville et de la Métro, et de représentantes de l’APE (Association des Parents d’Elèves) et de l’Union de Quartier Île Verte.

La réunion s’est tenue sur site dans un format court de 40 minutes.

 

L’UQIV a rappelé le contenu du courrier de mars 2020, partagé avec la direction de l’école et l’APE sur les usages souhaités, centrés avant tout sur la place des piétons, des enfants et des accompagnants, sur la création d’un axe cyclable confortable et sécurisé utilisable par tous les publics, sur l’apaisement du trafic motorisé et sur la végétalisation de la rue.

Nous avons rappelé qu’à nos yeux, en cas de difficultés techniques pour tout faire tenir dans la largeur de la rue, c’est le flux motorisé de transit actuel qui devrait en faire les frais. Et que nous étions opposés au maintien d’une largeur confortable pour les motorisés s’il doit se faire au détriment des enfants ou des cycles ! Dans ce cas, une piétonisation partielle ou globale pourrait même être étudiée.

 

La réunion s’est finalement concentrée autour de notre demande la plus récente (novembre 2020) de faire des aménagements transitoires d’urgence en l’absence de travaux d’ampleur réalisés rapidement. La demande portait sur la sécurisation de la rue, les traversées piétonnes des enfants masqués par les véhicules garés en double-file, les descentes de bus, les dépassements rasants de vélos et le risque d’emportiérage par les véhicules garés sur la bande cyclable.

 

Les services de la Métro vont étudier des solutions transitoires d’ici les vacances scolaires de printemps, soit en protégeant les aménagements actuels par des bornes auto-relevables en plastique, soit en proposant une piste cyclable bidirectionnelle sur la base des études précédemment réalisées. L’objectif est toujours de sécuriser les usagers les plus vulnérables (enfants, accompagnateurs, cyclistes, etc…) et aussi d’alimenter les réflexions pour un futur aménagement plus lourd.